Semi-Marathon Grenoble-Vizille : L’histoire d’un père et d’un fils !

Une Petite Présentation de toi et de ton programme pour le Grenoble Vizille :

Une petite présentation rapide de toi ? (âge, prénom, où tu habites, quels sports pratiques- tu, etc.)

J’ai 19 ans, étudiant, et j’habite à grenoble.

Je pratique le tir à l’arc, le VVT et le running/trail. J’ai été sportif de haut niveau en tir à l’arc pendant 5 ans dont 2 ans en pôle France.

Que représente la course à pied pour toi ? Depuis combien de temps cours-tu ?

Pour moi, c’est le meilleur moyen d’évasion, c’est devenu une drogue, un moyen de me sentir vivant. Je pratique la course à pied depuis l’âge de 12 ans, qui me servait à l’époque de préparation physique au pôle.

Pourquoi t’es-tu inscris au semi-marathon Grenoble-Vizille ?

C’était d’une part un défi perso, mais aussi l’occasion de partager quelque chose de plus avec mon père.

J’ai donc pris part à cette course dans le but de la terminer avec mon père. Un défi sportif que l’on a en commun…

Quel a donc été ton plan d’entraînement ? (à la cool, ou tout était bien calculé ?)

je pense que, comme tout le monde, au début tout était bien planifié.

Mais j’ai dû faire face à des imprévus… tout d’abord mes partiels, qui m’ont prit pas mal de temps.

Ensuite les intempéries qui m’ont pas mal embêté et pour finir, une fracture du doigt qui m’a aussi ralenti.

J’avais donc pas une préparation optimale mais j’étais prêt mentalement.

Quel avait été ta plus grande distance courue avant ce semi ?

En compétion, que des cross courts, c’est a dire 5-6 km. A l’entraînement, quelques séances dépassant les 20 km mais pas non plus énormément… principalement des 10 km.

Quel a été la réaction de ton entourage à l’annonce de ce projet ?

.. ils m’ont soutenu, et j’ai même eu le soutien de ma mère à la mi-course.

Quel sera ton équipement pour cette course ?

L’équipement habituel : T-shirt manches longues, short avec un collant court dessous pour parer au froid.

Des bas de contention et ma paire de Nike Pégasus.

Comment c’est donc déroulé la course :

Un peu (peur, excité, heureux…) une fois le jour J arrivé ?

J’étais anxieux avant la course, mais plutôt déterminé une fois sur place.

Te voilà sur la ligne de départ, plus que quelques secondes avant le top départ. A quoi penses-tu ?

Une seule chose… aller au bout, me battre contre moi même. Je savais que mon pire ennemi allait être moi, alors je pensais seulement à courir.

Comment se déroulent la course pour toi  ?

.. juste, très long.

10 Km  Laa moitié, et la sensation d’avoir fait le plus dur.

20 Km :  la crampe, je réalise que le plus dur est en fait devant !!

Comment s’est déroulé le dernier km ?

Contre toute attente, aisément. Avec même la petite accélération sur le dernier km et le petit sprint final.

La sensation de réussite et la poussée d’adrénaline m’ont fait oublier la douleur.

Te voilà semi-marathonien du Grenoble-Vizille ! Soulagé ? Surplus d’émotion ?

Sur le moment, la satisfaction, soulagé.

Mais maintenant, c’est chose faite et je voudrais donc viser plus haut, parce-que j’en veux toujours plus ^^

Débriefing de ton Semi-Marathon :

Quelle a été pour toi la plus grande difficulté que tu as rencontrée ?

La montée, longue et démoralisante. J’ai même marché sur plusieurs mètres parce-que mes cuisses avaient du mal à suivre..

Quelle a été ta plus grande satisfaction durant cette course ?

Rattraper mon père. Je l’avais perdu dans la montée, mais après le ravito’ des 10 km, je l’ai aperçu au loin.

Seulement 300 m devait me séparer de lui, j’ai donc profité de la descente pour accélérer et libérer mes cuisses, j’ai alors repris pas mal de temps et j’ai rattrapé mon père en même pas 2 km.

Et l’ambiance, l’entraide entre coureurs ?…

A 3 km de l’arrivée, ma cuisse gauche a campé, ce qui m’a poussé à me poser sur le bord de la route quelques secondes.

J’ai pas eu le temps de mettre mes mains sur mes genoux que plusieurs personnes avaient déjà ralenti pour me demander si j’allais bien. Ça, ça m’a marqué.

As-tu eu du mal à t’en remettre les jours suivants ?

Beaucoup de courbatures et une sensation d’épuisement mais aucune douleur articulaire ni tendineuse… en quelques jours, tout était de nouveau opérationnel.

Que dirais-tu à une personne qui n’ose pas franchir le pas ?

Que cela représente des milliers de coureurs, jeunes/vieux, gros/maigres, hommes/femmes et pourtant, quasi tous sont parvenus à leurs fins.

Ce n’est pas un défi insurmontable, il suffit de se lancer et la motivation se chargera du reste !

Autre chose ?

Boire !! C’est vraiment une chose que beaucoup trop de gens négligent…

une préparation et une alimentation correctes (les excès sont quand même acceptés 😉 ) suffisent à mener à bien ce projet.

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