Running femme : Ce que les femmes devraient savoir sur la course à pied !

Holà chère runneuse, comment vas-tu aujourd’hui ? J’espère que tu as la forme et si ce n’est pas le cas j’ai une bonne nouvelle car l’article du jour t’est totalement destiné, oui Madame rien que pour toi ! Messieurs pardonnez-moi, mais tels des gentlemans que nous sommes, il faut savoir se mettre de coté de temps en temps pour laisser place aux dames.

Et qui mieux qu’une femme pour te révéler cher coureuse ce que tu dois savoir pour une bonne pratique de la course à pied ?

C’est pour cette raison que je te laisse en compagnie de Séverine du site Sevrunn, Bonne article à vous mesdames 😉

Les femmes sont dans la place !

Femme : course à pied

En 5 ans, le nombre de pratiquantes en running a cru de 33%, représentant désormais la moitié des hommes. Leurs motivations ? Etre en bonne santé, avoir une bonne hygiène de vie, se défouler et se sentir belles.

A travers le running, les femmes vont aussi chercher à s’affranchir partiellement de la charge mentale qui pèse sur elles, ce qui explique le pic de pratique dans la tranche des 25-35 ans. Mais, les femmes ont-elles des spécificités qui leur sont propres ? Existe t-il des risques qui pèsent sur elles ? Quelles sont les contraintes dont elles doivent tenir compte ?

La femme en running, une cible marketing de choix

La femme runneuse consomme ! Et les marques l’ont bien compris. Si le panier moyen chez la femme s’annonce légèrement en retrait par rapport à celui de son homologue masculin, elle reste néanmoins très concernée par ses achats en matière de running dont les critères principaux sont centrés sur le confort, l’esthétique et le prix.

En matière de confort, l’homme pense performance, la femme, bien-être, avec des tissus agréables, souples et légers. Côté esthétique, les femmes ont très envie de se sentir jolies, même en plein effort. Les marques l’ont bien compris et développent une offre en ce sens avec des vêtements de plus en plus sexy.

Femme en train de courir

En termes de prix, le panier moyen féminin est annoncé à 149 euros par an contre 172 euros pour les hommes. Néanmoins, elles dépensent plus en volume qu’en valeur.

Chez la femme, l’attachement aux marques demeure encore ténu, contrairement aux hommes, très sensibles aux univers cultivés par les pro du marketing. Mis sous pression, les industriels oeuvrent pour adapter leur discours et ainsi séduire cette population à l’avenir prometteur.

Courir seule, une idée de plus en plus controversé

L’actualité macabre de ces dernières années fait malheureusement la lumière sur la dangerosité pour une femme de courir seule. Nous ne pouvons pas l’ignorer, s’aventurer seule en rase campagne tôt le matin ou tard le soir présente un danger réel de nos jours.

La question est : comment traitons-nous le risque ? En l’annihilant totalement ou en essayant de l’atténuer ? Je serais partisane de l’abaisser au maximum tout en ayant conscience de son acuité.

Le bon sens doit se mettre en action ! Au printemps, j’ai voulu gravir le Mont Ventoux par la forêt. Après réflexion, j’ai opté pour la route des cyclistes. Plus visible, j’ai balayé le risque de mauvaise rencontre au maximum. Choisissez non seulement le bon parcours, mais aussi le bon timing.

Le soir tard n’est pas forcément ce qu’il y a de plus approprié. Evitez de mettre le volume de votre musique à fond, restez connectée avec votre environnement. Informez vos proches de votre horaire de départ et de votre parcours. Enfin, pensez à télécharger une appli d’alarme personnelle de type OKW, Crystal Alarm ou encore Letmino. Elles permettent de déclencher l’alerte en cas de danger et de vous géolocaliser.

Spécificité ultra féminine, le soutien-gorge 

Les marques proposent de très jolis articles, colorés, tendance, mais la dimension technique de ce produit reste capitale.

Personnellement, je ne pourrais pas m’en passer. Pourtant ce n’est pas faute d’apercevoir quelques femmes à l’entraînement ou en compétition courir avec des soutien-gorges classiques en coton. En plus d’être inconfortable, cela peut vraiment s’avérer préjudiciable pour la santé et la beauté des seins.

Brassière de course

Un soutien-gorge technique permet à la peau de respirer, ce qui évite les mycoses à la base de la poitrine. L’élasthanne, couplé à des matériaux respirants, permet de garder la peau au sec. Pour plus de confort, optez pour des bretelles larges qui se croisent dans le dos. Vous ne serez pas obligées de les remonter à outrance et cela vous préservera de tout risque de cisaillement des épaules.

—> Comment choisir sa brassière de sport pour la course à pied ?

Un bon soutien-gorge absorbera les chocs, nombreux en course à pied et assurera un excellent maintien. Certains tissus sont antibactériens, ce qui limite les odeurs de transpiration. Enfin, essayez, avant d’acheter !

Les indices pour faire le bon choix : Vous devez vous sentir maintenue, tout en étant libre de vos mouvements. La bande horizontale du soutien-gorge doit se placer dans le dos, sans jamais remonter intempestivement. La partie centrale entre les deux seins doit être plaquée à la peau. Enfin, la peau ne doit pas faire de pli ou être écrasée, ce qui risquerait, à terme, de vous blesser.

Prenez soin de votre périnée

La question est simple : la course à pied favorise t-elle la descente d’organes chez la femme ? On ne va pas se mentir, la réponse est oui. Mais ne soyons pas fataliste, il existe des solutions ! Tout d’abord, entendons-nous sur la mécanique.

Le périnée, qu’est-ce-que c’est ? Il s’agit d’un muscle qui constitue une sorte de “hamac” destiné à soutenir toute la zone du petit bassin, c’est-à-dire des organes génitaux et de l’anus. Il s’étend du pubis jusqu’au coccyx.

Des facteurs favorisent son altération : l’accouchement, l’obésité, la ménopause et les sports à impact. En course à pied, ce muscle subit des hyper-pressions à chaque foulée et à chaque respiration. Elles entraînent des risques d’affaiblissement du périnée, provoquant notamment des insuffisances urinaires. Une femme, de tout âge, qui court sur longues distances, de type marathon, s’expose à des risques réels si elle ne respire pas correctement et si elle ne veille pas au contrôle de son périnée.

Alors, comment faire ? Premièrement, c’est à chacune de trouver son propre équilibre entre pratique de la course et mise au repos de son périnée. Ensuite, en dehors des traditionnelles séances de kiné que nous détestons toutes car on se demande toujours ce qu’on fait là, il existe des tips bien utiles.

Au quotidien, pensez à verrouillez cette zone lorsque vous portez des charges lourdes, lorsque vous passez de la position couchée à assise, lorsque vous toussez ou éternuez. Cela doit devenir un réflexe. Régulièrement, au cours de la journée, serrez le bas du ventre pendant quelques secondes, comme pour retenir une miction, puis relâchez.

En sport, oubliez les crunchs et préférez le gainage, rentrez votre ventre à l’effort et expirez par la bouche.

Pour vous runneuses, complétez vos séances d’entraînements par de la PPG avec notamment des exercices au niveau des abdominaux et des lombaires. Après votre run, étirez la chaîne dorsale, en vous suspendant à une barre afin de retrouver l’espace intervertébral.

—> Le Renforcement musculaire en course à pied ( En 3 Techniques ) !

Enfin, pensez aux boules de Geisha, elles font des miracles sur le renforcement de ce muscle. Véritable outil de musculation du vagin et du plancher pelvien, leur utilité est aujourd’hui reconnue par les kinésithérapeutes et les sages-femmes.

Courir ou ne pas courir pendant vos règles ?

Encore une fois, tout est une question d’adaptation et d’écoute de son corps. D’une manière générale, si vos périodes de menstruation n’ont pas d’impact sur votre état de forme, ne vous posez pas de question, foncez.

En revanche, il est préférable de repousser une séance éprouvante (fractionné par exemple) en cas de symptômes désagréables tels que des nausées, des douleurs au ventre ou au bas du dos, des ballonnements, une poitrine douloureuse, une sensation de fatigue importante. Au mieux, contentez-vous d’un footing, au pire, restez au chaud.

—>Le fractionné en course à pied : la séance qui repousse tes limites !

Mais que faire en cas de compétition ? Tout d’abord, traitez les douleurs si elles se manifestent. Des antalgiques atténueront vos désagréments de manière efficace. Veillez cependant à demander l’avis d’un médecin. Certains anti-inflammatoires tels que l’aspirine par exemple ne sont pas recommandés pendant cette période du mois (risques hémorragiques).

Vous pouvez vous tourner vers l’homéopathie ou phytothérapie dont les résultats sont très probants. Enfin, il existe une solution plus radicale qui consiste à supprimer les règles avec le choix d’une pilule progestative, à prendre tous les jours (sans œstrogènes). Cette solution permet de s’engager dans des compétitions sans souci de désagréments menstruels. Contrairement aux croyances populaires, il n’y a pas de contre-indications médicales à être en aménorrhée avec une contraception hormonale.

A noter, pendant les périodes, les hormones font leur beurre et vous gratifient de souplesse ligamentaire exacerbée pouvant entraîner une instabilité, voire des entorses. Restez donc attentives.

En running, les femmes présentent donc des spécificités qui leur sont propres, avec lesquelles elle doivent composer. Sur le plan sécuritaire, elles sont exposées dans leur pratique à des risques d’agressions qu’elles ne sont pas à même de maîtriser totalement mais qu’elles peuvent circonscrire a minima.

Sur le plan sanitaire, elles doivent jongler avec des éléments qui les mettent parfois en situation de fragilité : pressions périnéales, périodes de menstruations. Enfin, les grandes institutions marchandes ont bien saisi l’importance d’établir un maillage fin des pratiquants de la course à pied et font désormais des femmes un marché de choix à adresser au plus vite.

j’espère que l’article t’a plu, car personnellement j’ai vraiment adoré et j’en ai appris énormément sur l’anatomie des femmes et des problèmes qui vous sont propres et dont nous les hommes n’avons pas conscience. Si jamais tu souhaites en apprendre un peu plus, une seule adresse : www.sevrunn.com !

C’est tout pour aujourd’hui, mais ne t’inquiète pas, je te donne rendez-vous dans la semaine pour un nouvel article qui j’espère te plaira tout autant, à très vite cher runner!

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