10 conseils pour réussir son premier trail !

Voilà, déjà une semaine que je suis venu à bout  du trail de l’étendard, et si je dois bien retenir une seule leçon de cette première excursion au sein de ce monde qu’est le trail :

C’est que je n’étais pas totalement prêt pour affronter cette aventure avec le niveau que j’ai actuellement.

D’ailleurs, ma cuisse droite me l’a bien fait comprendre par la douleur pendant une semaine !!

Si j’avais été un peu moins sûr de moi, et moins imprudent, j’aurais sans doute fait quelques recherches sur le sujet, et je serais sans doute tombé sur un article comme celui-là, dans lequel l’auteur fait part de son expérience et m’aurait apporté ces 10 conseils pour réussir son premier trail !

Comme toujours, je ne suis pas un professionnel, ni le coureur de trail le plus expérimenté aux monde. Je te livre seulement mes ressentis et les points qui me semblent indispensables à bosser !

1- Les descentes ne sont pas vos amies

Oublie tout de suite tous ces a priori qui te font penser que la descente est synonyme de vitesse et de liberté, car sans entraînement tu vas véritablement vivre un enfer ! Pour tout te dire, un coureur m’a même avoué lors d’un entraînement qu’un trail se gagnait en montée mais se perdait en descente !

La technique est essentielle pour ne pas finir les fesses sur le sol, tout comme le renforcement musculaire pour ne pas te blesser pendant ta première course, en pratiquant notamment un travail pliométrique (je reviendrai là-dessus dans un prochain article).

Pour terminer, selon moi, tout le monde ne peut pas être bon en descente. Ceci pour la simple et bonne raison qu’il faut également accepter de prendre un risque en gagnant de la vitesse. Le risque de chute est alors très important et par conséquent, le risque de blessure également.

Mais je te rassure, par moment il faut savoir reconnaître que nous ne sommes pas tous des lointains descendants des chamois. Se retrouver face au vide est également un bon moment pour descendre tranquillement sur les fesses, pour un retour en enfance assuré !

2- Le ravitaillement, lui, est votre ami

Dans mon article sur « Comment courir un 10 km », je vous expliquais qu’avec le temps et l’expérience, le passage au ravitaillement du 5 km n’était plus obligatoire. Mais pour le trail, il est OBLIGATOIRE. Je répète : OBLIGATOIRE !

Pour la simple raison que courir dans les montées, courir sur le plat et courir dans les descentes (ou rouler, tout dépend de votre niveau encore une fois) se fait au prix d’une immense dépense énergétique.

Si le soleil est également de la partie, cette dépense, notamment en eau, peut être multipliée par 2 !

Alors pour une fois, on ne pense pas à sa ligne, ni à gagner quelques précieuses secondes, et on court voir les bénévoles qui sont à nos petits soins. Pour une fois qu’on a une bonne excuse pour s’empiffrer et boire à volonté, autant en profiter non ?

PS : attention à ni trop boire ni trop manger, si vous ne souhaitez pas finir cloué au sol avec de belles crampes d’estomac 😉

3- Les montées en douceur, il va falloir les dompter !

L’effet course, l’effet découverte a eu pour moi une mauvaise influence, à tel point que je me suis surpris à courir dans une montée longue de 5 km avec plus de 1000 mètres de dénivelé. Ahhh les débutants !… 

Ne faites pas comme moi, n’oubliez pas qu’une montée, et bien ça monte ! Malin l’auteur, me direz-vous, mais surtout qu’un kilomètre qui monte revient à faire le même effort que deux kilomètres de plat. Les 5 km se transforment vite en 10 km, et je peux vous assurer que pendant la deuxième ascension du trail, je n’ai pas couru une seule seconde !

Et pour en revenir au point numéro 1, tout ce qui se monte se redescend un jour ou l’autre.

Sur la descente finale, j’aurais été prêt à tout pour trouver une petite montée qui m’aurait permis de souffler un peu en marchant.

4- Regardez où mettre son pied va être une bonne idée

Mon père m’a toujours répéter dans mon enfance : « Quand tu veux admirer le paysage en montagne, tu fais une pause et tu admires ».

Sage conseil n’est-ce pas ?  Alors pourquoi il a fallu que cette racine décide tout de même de me mettre à terre ? Ne peut-elle pas me laisser courir en paix ?

Pour ne pas finir comme moi le nez dans l’herbe, il faut que tu penses à regarder loin devant toi afin d’anticiper le moindre piège, et ainsi éviter le moindre risque de blessure !

Et puis si jamais tu trouves le paysage magnifique, que tu souhaites prendre une belle photo, n’hésite pas à écouter mon père. Après tout, la gagne n’est pas pour toi aujourd’hui alors autant en prendre plein les yeux non ?

5- Tester son équipement avant la course peut être utile

Quand l’un des coureurs a pointé mon sac de trail en me disant que c’était une bonne idée de la part de la marque d’avoir intégré un sifflet directement sur le sac, je me suis senti bête. Pourquoi ?

J’avais testé mon sac une seule fois en montagne et je ne m’étais même pas aperçu qu’un sifflet était placé à cet endroit. Et encore, je suis chanceux de n’avoir rencontré que ce problème. Je ne te parle même pas du coureur qui faisait des petits sauts toutes les 5 minutes pour remettre son short en place, sans quoi il prenait le risque d’être le premier homme à courir en caleçon au sommet du refuge de l’Etendard !

N’hésite pas à faire plusieurs sorties réservées aux tests de ton équipement, en condition proche de celle que tu vas connaître le jour de ta course. Et encore plus pour tout ce qui touche l’alimentaire.

J’ai déjà vu un coureur s’écrouler au sol à cause de crampe d’estomac, suite à un gel non digéré lors du marathon de Lyon. Ça serait bête de découvrir à 2000 mètres d’altitude que tu es allergique à ta barre énergisante non ?   

6- Reconnaître le terrain pour éviter les pièges

Aujourd’hui la technologie nous permet de voir en avance sur différents logiciels le tracé de la course dans tous ses recoins, que ce soit en 3D, 2D, avec le dénivelé…

Pour ne pas se retrouver face à un mur de pierre à deux kilomètres de l’arrivée alors que toutes nos forces nous ont déjà abandonnées depuis bien longtemps, reconnaître le parcours de la course reste la solution idéale.

Car encore une fois, à la différence de la course sur route où dans la majorité des cas, il n’y a pas de dénivelé et très peu de surprise, là, chaque virage peut vous faire tomber nez à nez avec le motif de votre futur abandon !

Et alors si vous n’habitez pas loin et que vous pouvez en plus aller vous entraîner sur le terrain, alors là, mes aïeux, vous êtes bien lancés !

7- Des amis tu vas te faire !

Si tu pars seul sur la course comme moi, ne t’en fait pas.

Ces coureurs aux mollets de la taille de ton bras ont presque tous un petit cœur qui bat fort sous la couche de sueur et de crasse, due à la pratique !

Pendant la course, si l’un de ces individus t’adresse la parole, ne pars pas en courant dans le sens opposé. Il veut seulement créer un sujet de conversation.

Alors avale ta salive et réponds-lui de préférence quelque chose de drôle afin de te faire plus facilement accepter, puis petit à petit, imite ses gestes et ses tics.

Qui sait, peut-être qu’à la fin de la course, l’un deux s’approchera de toi, posera sa main sur ton épaule et avec un début de sourire qui ressemble plus à une grimace, te dira :

« Bienvenue parmi nous, jeune homme ».

8- Demander des conseils ne sera pas un signe de lâcheté

Tout le monde a été débutant un jour ou l’autre. D’ailleurs, si tu es actuellement en train de lire cet article, c’est que tu es soit un coureur expérimenté un peu curieux qui hurle devant son écran, en lisant tous les âneries que je raconte sur son sport, soit un aventurier qui s’apprête à se lancer dans l’aventure.

Alors bien que mon texte soit passionnant et à mourir de rire, avoir une discussion en tête à tête avec un pro ou un coach ou simplement Bernard de la compta, qui arrive tous les lundis en marchant comme un canard à cause de ses courbatures, ne sera pas une mauvaise idée !

Cela te permettra de répondre de façon précise aux questions que tu te poses et de t’adapter en conséquence.

9- Une tenue adéquate sera judicieuse

Pour être vraiment précis, je vais rentrer dans les détails et plus particulièrement pour les hommes. Pour vous Mesdames, j’avoue manquer un peu d’expérience dans ce domaine !

Pour commencer soft, évite un t-shirt trop serré si tu ne veux pas te retrouver avec deux vilaines taches de sang au niveau des tétons, qui pourraient donner l’impression au passant que tu sors d’une soirée SM !

Evite également un short et un caleçon trop serré, car avec la sueur et les frottements dus à la longueur de l’effort, certaines parties de ton corps peuvent facilement être irritées à la fin de ta course.

Devoir expliquer à tes collègues de boulot que tu boites à cause d’un caleçon pas adapté à la course est une expérience que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi !

Des chaussettes faites pour le trail te permettront également de ne pas connaître l’attaque des ampoules, un phénomène dont je n’ai pas encore été victime, mais qui, d’après les témoignages que j’ai pu recueillir, n’est pas non plus une partie de plaisir.

Et je te laisse imaginer le combo : téton, caleçon, ampoule !  

10- Courir sur route et lors d’un trail n’est pas du tout la même chose !

Voilà pour résumer quelle a été ma principale erreur : croire que, grâce à mon expérience d’une année de course sur route, et des nombreuses autres courses que j’ai pu terminer, j’avais le droit et la certitude de terminer un trail de 22 bornes !

Alors que cela reviendrait à dire que Kilian Jornet et Hassan Chahdi sont du même niveau !

Hérésie mon pauvre ami. Bien qu’ils soient tous les deux de grands athlètes, ils vivent dans deux mondes complètement différents.

Et même si certaines bases restent les mêmes (VMA, endurance fondamentale, …) il existe énormément de différences dans les deux sports, tout comme les muscles utilisés qui ne sont pas exactement les mêmes !

Alors , accepte que malgré tes heures et tes heures de course sur bitume , tu redevienne un beau petit débutant , un bleu , un novice , le stagiaire de la machine à café , et prépare toi à apprendre , à écouter est surtout à passer à l’étape d’au-dessus !

Pour conclure , j’espère qu’après toutes ces recommandations tu ne trembles pas comme une feuille , que tu viens pas de  déposer un bisous sur le front de tes enfants en leurs disant adieu .

Car le trail reste avant tous une partie de plaisir, est devine quoi ?

Tu vas y arriver pour ma part j’en suis persuadé est ce qui me ferais réellement plaisir c’est de voir des petites notifications m’annonçant des nouveaux commentaires en bas de cette article .

Dans ces petits commentaires les coureurs expérimentés raconteraient leurs premières fois  afin de conseillers les nouveaux , est les novices reviendraient après leurs premier trail nous racontez leurs aventure , leurs découvertes , leurs erreurs … ne serait ce pas un monde parfait ?

La boule aux ventres tu te poses encore beaucoup de questions ? Vient donc lire les autres conseils pour la pratique de la course à pied !

Tu aime vivre des histoires avec rebondissement, drame est autres péripéties digne d’une film hollywoodien alors ces récits de courses vont te booster !

Tu as besoin d’être chargé à bloc avant d’affronter la plus grande épreuve de ta vie , vient donc trouver la motivation de le faire ici !

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